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DANIEL BALAVOINE
Biographie
Les débuts (1952-1978)
1952-1968 : la jeunesse
Daniel Balavoine vit ses premières années à Alençon, où il
naît le 5 février 1952. Issu d'une famille originaire des Landes et du Pays
basque, il est le benjamin d'une famille de six enfants. Il a deux sœurs :
Marie-Françoise (née en 1940) et Claire (née en 1943) et trois frères : Bernard
(né en 1944), Guy (né en 1946) et Yves (né en 1948). Son frère Xavier meurt
d'une méningite foudroyante un an plus tôt, si bien que Daniel pensera être un
bébé de remplacement et aura des rapports complexes avec sa famille, jugeant
indécents les artistes qui s'épanchent sur leur vie personnelle.
Il débute chanteur de bal et se produit à Pau de 1968 à
1971, notamment dans le quartier du Hédas, au Chaudron (actuellement Gusto), en
interprétant Bob Dylan, mais aussi du hard-rock, comme Deep Purple ou Uriah
Heep. Intégrant successivement les éphémères groupes de rock Réveil, Shake's
puis Purple Eruption, il acquiert une petite notoriété locale.
Pour assurer le quotidien, Balavoine trouve un emploi de
disquaire mais ne renonce pas pour autant à la musique. En 1973 la maison de
disques Vogue le rappelle et l'encourage à entamer une carrière solo. Le 45
tours Viens vite sort mais obtient à peine plus de succès qu'à l'époque de
Présence. Il gardera un mauvais souvenir de cette période en raison des
exigences du directeur artistique. Daniel quitte Vogue et, accompagné de son
frère Guy, devient choriste. La même année, ils sont engagés dans l'opéra-rock
La Révolution française de Claude-Michel Schönberg.
À la même période, Patrick Juvet prépare son passage à
l'Olympia et recherche un choriste avec une haute tessiture. Contacté par sa
productrice, Daniel est engagé et entame avec l'artiste une tournée au cours de
l'année 1974. Daniel Balavoine lui compose une chanson Couleurs d'automne pour
son prochain album intitulé Chrysalide ; Patrick Juvet, généreux, la lui laisse
chanter. Le disque sort chez Barclay. C'est d'ailleurs pendant cet
enregistrement que Daniel fait la connaissance d'Andy Scott, ingénieur du son,
qui ne le quittera plus. Séduit par la voix de Balavoine, Léo Missir,
vice-président et directeur artistique de Barclay, lui fait signer sur-le-champ
un contrat de trois albums. Leur collaboration durera bien au-delà.
1978-1979 : la reconnaissance
En octobre 1978 sort l'album studio de Starmania, dont, de
nombreux titres deviennent en quelques semaines des hits. Balavoine y interprète
"Quand on arrive en ville",
"Banlieue nord" et le
"SOS d'un terrien en détresse",
composé et taillé sur mesure à sa voix. Le disque demeure une des meilleures
ventes françaises de l'Histoire, cumulant plus de deux millions d'unités
vendues. L'œuvre, plus tard adaptée en anglais, est tout aussi bien accueillie à
l'étranger.
Balavoine se produit à l'Olympia du 31 janvier au 2 février
1980, où 1 200 spectateurs par soir viennent le voir, obtenant un accueil
favorable des critiques professionnels. Toujours en ce début d'année 1980, il
apparaît dans le film Alors… Heureux ? jouant le rôle d'un brancardier
homosexuel, et pour lequel il compose également la musique du film.
Fort du succès de ses nouvelles chansons, Daniel réinvestit
la scène de l'Olympia du 10 au 14 mars 1981. Il fait salle comble et enregistre
son premier album en public, Balavoine sur scène qui paraît en novembre 1981. La
Chine est très présente dans ce spectacle. Il entame ensuite une grande tournée
et participe, le 22 octobre, au concert 100 artistes pour les prisonniers
d'opinions, au profit d'Amnesty International.
Parallèlement, Daniel fait ses débuts de présentateur à la
télévision sur Antenne 2. En compagnie de Joëlle Mogensen (alors ex-chanteuse du
groupe Il était une fois), il présente, le 11 avril 1981, un nouveau concept
d'émission de variétés baptisé Tout nouveau, tout beau. L'aventure tournera
court et s'arrêtera à ce premier numéro.
1983 : Loin des yeux de l'Occident
Passionné de sports mécaniques, Balavoine participe en
janvier au Paris-Dakar. Tombé en panne à la première étape, il suit la caravane
en touriste et découvre l'Afrique. Électrochoc pour Daniel Balavoine qui prend
violemment conscience de la famine et de la pauvreté du continent. Revenant avec
des images dures, il déclare : « Lorsqu'on voit au détour d'un village un môme à
quatre pattes en train de ramasser des mouches pour les manger, il n'y a plus
rien à dire ».
Il publie en février 1984 le clip de Pour la femme veuve
qui s'éveille, un des premiers en France tournés selon le format des courts
métrages de MTV entre les studios de Forest National et le Sénégal.
Balavoine entreprend une tournée marathon à travers la
France durant l'hiver-printemps 1984.
1985 : Sauver l'amour
Le 1er janvier 1985, Balavoine se lance dans son deuxième
Paris-Dakar comme copilote de Jean-Luc Roy à bord d'un Toyota. Ils arriveront à
Dakar trentième.
L'année 1985 marque l'entrée du showbiz dans le monde de
l'humanitaire. Les artistes du monde entier se mobilisent pour l'Éthiopie qui
subit alors une famine effroyable. À l'initiative de Bob Geldof qui a créé Band
Aid l'année passée, un concert planétaire est donné le 13 juillet 1985 au Stade
de Wembley qui est marqué par des performances scéniques, comme celle de Queen.
Une délégation française, composée de Michel Berger, France
Gall, Jean-Jacques Goldman et Daniel Balavoine, est présente. Attristé que
contrairement à plein d'autres pays il n'y ait pas eu de concert solidaire en
France à cette occasion, le groupe décide d'en organiser un. Ce sera le concert
des Chanteurs sans frontières, coorganisé par Renaud à La Courneuve le 13
octobre 1985. Daniel Balavoine y chante en duo
"Je marche seul" avec Jean-Jacques Goldman et Il jouait du piano debout
avec France Gall. Le concert en plein air, dont le prix des places fut jugé trop
onéreux, avec seulement 15 000 spectateurs est considéré comme un échec, mais le
disque SOS Éthiopie se vend bien. Balavoine qualifie le concert de « concert
sans spectateurs ».
Le représentant en France de Band Aid, Lionel Rotcage,
l'encourage ainsi que Michel Berger, France Gall et Richard Berry à s'investir
dans l'opération Action Écoles qui consiste à créer des comités d'élèves dans
tous les établissements scolaires de France afin de lever des fonds et de
financer des projets précis sur le continent africain.
Ainsi, le 8 janvier 1986, on le voit assister à
l'installation d'une des pompes à eau solaires dans un village voisin d'Agadez
au Niger. C'est sa dernière apparition télévisée, bien qu'il existe un court
film amateur tourné quelques heures avant sa mort.
Il rejoint ensuite à Niamey (Niger) le rallye le 13 janvier 1986 pour la journée de repos.
Présent lors du Paris-Dakar 1986 en tant qu'ambassadeur de
l'action humanitaire des Paris du Cœur (Action Écoles), Daniel Balavoine négocie
pendant une bonne partie de la journée du 14 janvier avec le gouverneur de Gao,
dont les autorités bloquent une partie du convoi acheminant les pompes à eaux.
Le matin dans le petit avion qui l'emmenait de Niamey (Niger) à Gao (Mali), il
donnait sa dernière interview filmée, volée au détour d'une conversation. Vêtu
d'un sweat blanc et apparaissant très fatigué, il renouvelait sa confiance en
son opération humanitaire au terme d'un échange bref.
À 17 h 15, l'appareil décolle. Le pilote François-Xavier
Bagnoud commence par suivre le fleuve Niger (un repère plat et simple) afin de
limiter tout risque. Une heure plus tard, ils se posent une première fois à
Gossi pour donner le coup d'envoi de la deuxième épreuve chronométrée et
repartent au coucher du soleil bien que l'hélicoptère ne soit pas équipé pour
voler de nuit. Vers 19 heures, François-Xavier Bagnoud, n'y voyant plus rien
décide d'atterrir vingt-deux kilomètres avant l'arrivée. Les conditions sont
exécrables, la nuit est tombée et le vent de sable remonte en puissance.
Thierry Sabine appelle par radio le bivouac et demande
qu'on leur envoie un véhicule pour terminer le parcours. Il sort de
l'hélicoptère et croise un concurrent immatriculé 198. D'un ton calme et
rassurant, il réitère sa demande d'aide au pilote Pierre Lartigue et au copilote
Bernard Giroux. Claude Brasseur, témoin de leur ultime arrêt, décrira pourtant
Thierry Sabine très énervé à l'idée de rester immobile sous l'autorité de son
pilote.
De manière inexplicable, ils redécolleront quelques
instants plus tard en prenant en chasse le 4 × 4 de Charles Belvèze et de son
coéquipier Jacquie Giraud, se guidant à partir des feux rouges arrière du
véhicule. Les deux témoins décriront l'appareil comme volant en rase-motte à une
dizaine de mètres au-dessus d'eux à très haute vitesse. Le terrain réputé
vicieux, ce dernier accroche, après que le 4x4 a viré sur la gauche pour la
contourner, le sommet d'une dune de 30 mètres incapable d'apprécier la déclivité
progressive du terrain. Rapidement déstabilisé, l'hélicoptère bascule vers
l'avant et se désintègre sur près de cent cinquante mètres. Il heurte dans sa
chute un ou plusieurs acacias. Il est alors 19 h 20 ; l'accident se produit à
seulement huit kilomètres et cinq minutes de vol du bivouac de Gourma-Rharous
(approximativement 16° 49′ 52″ N, 1° 52′ 23″ O), en plein désert malien. Le
pilote, François-Xavier Bagnoud et les quatre passagers, Nathaly Odent,
Jean-Paul Le Fur, Daniel Balavoine et Thierry Sabine, meurent sur le coup.
Si l'accident en lui-même, même s'il est mal compris faute
de témoins, reste a priori lié aux conditions météorologiques difficiles, la
raison de leur dernier décollage semble irrationnelle et demeure à ce jour
inexpliquée. Durant longtemps, la seule et unique réponse qui ait été avancée
est la thèse d'une blessure, se fondant sur la découverte de gazes, à l'endroit
de leur arrêt. Morsure de serpent, piqûre de scorpion ou tout autre traumatisme
suffisamment grave pour s'envoler en urgence et ainsi arriver le plus vite
possible à destination, et ce, malgré le danger.
Le corps de Daniel Balavoine est, dans les jours qui
suivent, rapatrié en France pour y être inhumé. Son cercueil est exposé un temps
au public au funérarium du mont Valérien à Nanterre.
Ses obsèques furent célébrées le 20 janvier 1986 à Biarritz
(Pyrénées-Atlantiques) , où il repose désormais, au cimetière de Ranquine.
Postérité
Succès posthume
En à peine huit ans de succès (1978-1986), Balavoine laisse
près d'une vingtaine de tubes. Nombre d'artistes ont interprété ultérieurement
des chansons de son répertoire, tels que Florent Pagny, Liane Foly, Léna Ka,
Jeanne Mas, Nicole Rieu, Pascal Obispo, Patrick Fiori, la troupe des Enfoirés,
Marie Denise Pelletier ou Grégory Lemarchal.
Il est fréquemment diffusé sur les ondes (en 2003, ses
titres étaient diffusés en moyenne une fois par heure) et souvent repris à la
télévision.
Il jouit encore aujourd'hui d'une grande popularité, en
témoignent les ventes de ses principales compilations : L'Essentiel (paru en
1995) vendue à 720 000 exemplaires et Balavoine sans frontières (paru en 2005)
atteignant les 150 000 copies. Ses actions humanitaires et prises de positions
sont unanimement saluées. Boudé durant un temps par la nouvelle génération, il
est désormais salué par des rappeurs comme Soprano et Youssoupha, et des
chanteurs comme Mickaël Miro, Christine and the Queens.
Hommages
Quatre jours après sa mort, Jean-Jacques Goldman lui a
rendu hommage en direct dans Champs-Élysées en lui dédiant sa chanson
Confidentiel, dont les paroles reflètent son état d'âme vis-à-vis du disparu.
Alors qu'elle remporte le concours « Tremplin de la musique
du Festival de Wallonie » en 1986, Lara Fabian décide de faire figurer sur la
face A de son premier 45 tours la chanson écrite et composée en hommage à Daniel
Balavoine par Marc Lerchs L'Aziza est en pleurs. Remarquée par Claude Rappé de
RTL, elle sera sélectionnée par le producteur Hubert Terheggen pour représenter
le Luxembourg à l'Eurovision 1988.
Michel Berger a écrit et composé pour France Gall la
chanson Évidemment (sur l'album Babacar, en 1987), en hommage à Daniel
Balavoine. Il lui a également fréquemment dédié sa chanson La Minute de silence
lors de concerts. Michel Berger écrira sur son dernier disque Double jeu, la
chanson La lettre en hommage à Daniel Balavoine et sa compagne, Corinne.
Lors de sa tournée 1986-1987, Jeanne Mas interprète Lucie
dans son tour de chant. Elle choisira de reprendre systématiquement une chanson
de Daniel Balavoine lors de ses tournées en France.
En décembre 1987, Julie Pietri rend à son tour hommage au
chanteur lors de ses concerts à l'Olympia, en interprétant La vie ne m'apprend
rien.
Dans son album Rocktambule (1988), Catherine Lara inclut sa
chanson I.E.O., écrite à partir de titres et paroles de chansons de Daniel
Balavoine.
De même, Francis Cabrel enregistre sur son album Sarbacane
(1989) la chanson Dormir debout dans laquelle il rend hommage à « l'homme qui
courait après Lucie » et « l'homme qui pouvait sauver l'amour ».
En 1990, Johnny Hallyday inscrit pour la première fois à
son répertoire Je ne suis pas un héros, qu'il dédie lors de son tour de chant à
Daniel Balavoine. Sortie en single, cette version live devient un tube et cela
malgré la censure qui l'interdit de radio et de télévision durant la Guerre du
Golfe. (voir album live Dans la chaleur de Bercy).
En 1997, les Enfoirés reprendront Sauver l'amour, puis en
2004 Tous les cris les SOS comme hymnes officiels.
En 1999, Liane Foly inclut une reprise de La vie ne
m'apprend rien sur son album Acoustique.
En 2000, une sélection d'artistes composée de David
Hallyday, Florent Pagny, Francis Cabrel, Hélène Ségara, Jean-Louis Aubert,
Khaled, Liane Foly, Marc Lavoine, Roch Voisine et Stephan Eicher reprennent ses
chansons sur l'album Balavoine hommages….
En 2004, la troupe des Enfoirés fait de Tous les cris les
SOS son hymne de l'année.
Le 17 avril 2004, l'astéroïde (214081) Balavoine a été
nommé en sa mémoire.
En 2005, dans l'attente du vingtième anniversaire de sa
mort, la Star Academy reprend Je ne suis pas un héros et lui rend hommage sur un
album de reprises Star Academy chante Daniel Balavoine.
En 2010, le rappeur Soprano lui rend aussi hommage dans sa
chanson Hiro en affirmant vouloir remonter le temps pour « boycotter » son
décollage.
Marc Lavoine a pour sa part interprété Sauver l'amour en
duo avec Joana Balavoine (née le 1er juin 1986), fille de l'artiste disparu,
lors de l'émission Daniel Balavoine, Évidemment diffusée en juin 2011.
En 2015, le rappeur Youssoupha revisite le court titre Pour
faire un disque sorti en 1982.
En 2016, à l'occasion des trente ans de la mort du chanteur
ce sont Bessa, Cats on Trees, Christophe, Damien Loretta, Emmanuel Moire,
Florent Pagny, Jenifer, Josef Salvat, Marina Kaye, Nolwenn Leroy, Ours, Raphael,
Shy'm, Zaho, Zaz et Christine and the Queens qui lui rendent hommage sur l'album
Balavoine(s). Bien qu'ayant obtenu un succès commercial, cet album hommage est
très critiqué.
En 2017, Matthieu Chedid (-M-) rend hommage au chanteur en
interprétant lors de sa tournée Lamomali, album aux accents profondément
inspirés du Mali le titre Sauver l'amour accompagné de l'artiste malienne
Fatoumata Diawara. Cette reprise chantée en chœur par le public du festival
Francofolies sera présente sur l'album live Lamomali Airlines sorti en novembre
2017.
En 2020, Benjamin Biolay reprend Tous les cris les SOS sur
la réédition de son album Grand Prix.
Daniel Balavoine reste en effet une grande source
d'inspiration pour les musiques actuelles, son répertoire et son style
influencent notamment toujours la musique urbaine. Le 4 juin 2020, le rappeur
Gips reprend le titre de sa musique phare L'Aziza pour lui rendre hommage, puis
déclare le 13 janvier 2021 dans Briiips Vol. 2 : « J'suis pas comme Balavoine
j'ai le flow mais j'ai pas la voix. »
Vie privée
En 1972 il se marie avec Dominique Shroo, jeune polonaise
rencontrée au Gibus. Une femme qu'il épouse à 20 ans, contre la volonté de sa
mère. Ils se séparent en 1974 et divorcent en 1979. Il évoque leur relation dans
la chanson Couleurs d'automne (1974).
En 1977 il rencontre Linda Lecomte, jeune montoise
programmatrice musicale à la RTBF, lors de la promotion de son album Les
Aventures de Simon et Gunther… Linda lui inspire les titres Love Linda et
Rougeagèvre (1979). Daniel Balavoine partage alors sa vie entre Mons et la
banlieue parisienne. Elle participera aussi à l'écriture de quelques chansons
pour Catherine Ferry dont Bonjour Bonjour (1982) et Vivre avec la Musique
(1984). Le chanteur met brutalement fin à cette relation en 1982.
C'est au cours d'une manifestation en 1981 qu'il rencontre
sa dernière compagne et mère de ses deux enfants, Corinne Barcessat (dite Coco
Balavoine), alors attachée de presse. Balavoine navigue alors entre Biarritz et
sa maison rue Félix à Colombes. De cette relation, officialisée lors de
l'enregistrement de Vendeurs de larmes (1982), naîtront deux enfants, Jérémie
(1984), à qui il dédie la chanson Dieu que c'est beau, et Joana (1986), née cinq
mois après la mort du chanteur. Daniel Balavoine écrira L'Aziza (1985) en
hommage à Coco, juive pied-noir, née à Casablanca. Elle est aujourd'hui mariée
au réalisateur de télévision Serge Khalfon. Son fils Jérémie Balavoine est
devenu musicien. Sa fille Joana est chanteuse du groupe de musique Gentle
Republic. Pour la première fois, Joana Balavoine parle de son père dans un
documentaire-événement qui lui est consacré J’me présente, je m’appelle Daniel
en 2016, et fait part de son combat contre la drogue, en 2021, dans une bande
dessinée, Les Lions endormis, publiée aux édition Grand Angle.